Dans le cadre de notre activité d’information, nous publions ci-dessous un papier vu sur internet ce jour. La thématique est «l’archéologie».
Son titre (Exposition « Fait main. Quand Grenoble gantait le monde ») est évocateur.
Sachez que le journaliste (identifié sous le nom nodule) est positivement connu pour plusieurs autres encarts qu’il a publiés sur internet.
Les infos éditées sont donc estimées véridiques.
Sachez que la date de parution est 2023-04-12 02:00:01.
Voici lle « papier » dont il s’agit :
Exporté notamment en Italie et en Allemagne, le gant de luxe grenoblois devient la première activité économique à faire rayonner la ville à l’étranger. L’exposition parcourt l’histoire de ce délicat atour, depuis son âge d’or au Second Empire jusqu’à son déclin au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Le gant de luxe fut avant tout féminin. Utilisant la peau de chevreau pour la finesse de sa texture et son toucher, il demandait un extrême savoir faire qui s’est répandu dans tout le bassin grenoblois, transmis par des milliers de travailleurs répartis dans d’innombrables ateliers en Isère.
Dans les années 1830, Xavier Jouvin invente et perfectionne son système dit la « main de fer », qui consiste en un emporte-pièce à la taille et à la forme permettant de découper six gants à la fois. Les différentes tâches nécessaires à la fabrication d’un gant se spécialisent. Quand le travail de coupe est confié aux hommes, celui de couture est réservé aux femmes. Cet outil pousse le secteur de la ganterie vers une approche industrielle.
Toutefois, le gant reste un objet de luxe. La clientèle est essentiellement parisienne et étrangère. De la fin du 19e siècle jusqu’aux années folles, les grandes entreprises comme Perrin et Jouvin conquièrent le monde. Le renom du gant grenoblois est porté haut par des agents commerciaux aux États-Unis, au Canada, en Australie, etc. Le déclin amorcé au sortir de la Seconde Guerre mondiale est aujourd’hui achevé et l’industrie du gant grenoblois a disparu. L’évolution de la mode, l’émancipation des femmes, les délocalisations, la concurrence asiatique ont eu raison de ce marché.
Les centaines de pièces présentées dans l’exposition invitent le public à côtoyer cette grande époque où la haute société paradait dans des atours luxueux… jusqu’au bout des doigts. Gants courts ou longs rivalisent de finesse et de talents artistiques. Reconstitué avec les outils du gantier, un atelier propose de retrouver les gestes des artisans qui ont participé à l’aventure de l’activité gantière à Grenoble.
Informations complémentaires
Histoire, culture et patrimoine
Le cimetière Saint-Roch, créé en 1810, compte 27 000 concessions sur 13 ha. Plus de 800 tombes ont été classées remarquables pour leur intérêt architectural, artistique ou historique suite à un inventaire patrimonial réalisé par la Ville de Grenoble et le Département de l’Isère.
La grande majorité des personnalités grenobloises, qui ont fait l’histoire de la ville au XIXe siècle, y est inhumée.
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